Cote de popularité - octobre 2013

Un séisme politique entame notre classement, bien que nous ayons enregistré une petite baisse de la participation qui en biaisent sans doute un peu le résultat. Toutefois, pour la première fois depuis la création de notre indice, le "peloton de tête" ne se compose plus que deux personnalités au dessus des 7 points (nous rappelons que nos catégories vont de 0 à 2,9 : oublié/haï - 3 à 4,9 : à la traîne - 5 à 6,9 : à la cordée - 7 à 8,5 : peloton de tête - 8,6 à 10 : monument), ce qui constitue un événement en soi. Les 8 points, oubliés depuis quelques mois, sont retrouvés pour l'indépendant Robert MOORE, l'ancien président qui confirme bien, avec une grande avance, qu'il demeure l'homme le plus aimé du pays.
Il est suivi d'assez loin par Anatole PICSOU, le directeur de la BNA, qui revient d'assez loin puisqu'au mois dernier il manquait de retrouver la cordée. Son travail sérieux et efficace est donc à nouveau reconnu à sa juste valeur, malgré quelques sondés un peu critiques encore.

A la cordée
3- Dean Kyle HORTON : 6,9 pts (↘)
4- Paul GRISHAM : 6,5 pts (↗)
5- Sam Duncan GÜTH : 6,1 pts (=)
6- Paul ROND : 6 pts (N)
7- Mary HARMANN : 5,8 pts (↘)
8- Jake CLAYTON : 5,8 pts (↗)
9- Iam JERK 5,6 pts (↗)

Nous pressentions il y a quelques temps que l'embellie du PDA serait de courte durée : force est de constater que tel fut le cas, et à quel point ! Nous vous informions plus haut que notre panel avait diminué, mais nous l'estimons toujours aussi représentatif, voire peut-être davantage des urnes, car un équilibre savant s'y fait, dans lequel nous ne voulons pas entrer pour simplifier la compréhension.
Logiquement, le Président HORTON, retraité de la vie publique et ardent défenseur de la peine capitale, qui quittait tout juste le peloton de tête, est en tête de la cordée. Sans doute faut-il y voir un reniement de la part de la gauche du PDA, bien que son score reste très enviable. Il est suivi du président de l'UCI, Paul GRISHAM, qui progresse encore de quelques points, campant définitivement cette " posture d'homme d'Etat" que nous vous annoncions le mois dernier ( le livre de Kay LOBEN, Le Maestro de la politique, retardé de parution par le service d'édition de "De Tout Bois" après un flottement sur la possibilité d'impression, devant sortir incessamment.). Presqu'au faîte de sa popularité, il est le premier homme politique en activité à figurer dans notre classement. Sa réforme de la Santé n'étant pas encore connue du grand public, on ignore encore quels effets ils auront sur sa popularité, mais rien ne semble devoir arrêter l'ascension de ce leader politique, qui pourrait bien être le successeur de Mary HARMANN.
Son collaborateur tutoré, le recteur de l'Université de Palm Habor, reste cinquième en perdant des dixièmes : la sauce ne prend pas, les Armaréens l'appréciaient pour son rôle culturel, dont il peut moins faire usage en étant accaparé par sa double casquette, et l'absence de tout projet malgré l'imminence annoncée par les milieux ministériels d'un premier texte en donne l'image, pour une part croissante de l'opinion, d'un fonctionnaire inutile.
La percée de Paul ROND, président du PR, doit être remarquée. Testé pour la première fois ce mois-ci, le nouveau président du parti de l'opposition engrange des bons points à mesure que les démocrates en perdent. Il semble donc avoir réussi brillamment l'examen des primaires, dont l'enjeu était crucial pour l'avenir du parti fondé par Robert MOORE. Il a tenu un discours rassembleur et s'est engagé récemment contre l'abolition de la peine capitale. A lui de capitaliser sur ces bons débuts pour s'inscrire dans un concret salvateur pour le PR.
La Présidente HARMANN connaît un retour de flamme assez puissant, malgré un bon démarrage le mois dernier. La présidente, peu présente en Armara, laisse un flou politique et ne montre pas la voie au pays. Sans doute les armaréens attendent d'elle qu'elle s'exprime davantage, que ses promesses se concrétisent : elle a encore les trois quarts de son mandat pour ce faire. Rien n'est perdu : rappelons que le président HORTON, en juin 2013, totalisait autant de bonnes opinions qu'elle aujourd'hui. Il lui faut seulement faire ses preuves.
Jake CLAYTON, président du Conseil Fédéral, la distance de trois centièmes de point, soit un rien, et progresse aussi. Quitter le pouvoir n'a donc pas que des désagréments, surtout en montrant des qualités à son nouveau poste et en adoucissant sa relation avec l'opposition républicaine.
Iam JERK, enfin, marque un spectaculaire retour de grâce, au niveau d'avant crise institutionnelle du printemps dernier. Toutefois, le conseiller républicain, qui n'a plus que cette fonction, n'en ayant ni en interne, ni au plan national, a longtemps fait le yoyo, et il est trop tôt pour dire si ce retour va durer ou non. Tout est possible avec le PDG de NumInfo !

A la traîne
10- Steven TREE : 4,8 pts (↗)
11- Alphonso MARINELLI : 4,6 pts (↘)
12- John CARRER : 4,4 pts (↘)
13- Edward MCROY : 3,5 pts (↘)

Décidément, Alphonso MARINELLI est le pendant du yoyo JERK ; mais avec lui, et même s'il est celui qui tire le mieux son épingle du jeu, c'est toute la représentation démocrate qui choit ce mois-ci. Le ministre de l'économie, considéré comme responsable de la hausse des impôts et par conséquent de la baisse du pouvoir d'achat des armaréens, perd plus d'un point. Le représentant CARRER, chef de file des conseillers démocrates, qui appuie la politique gouvernementale, perd un peu moins d'un point. Mais le naufrage le plus complet est celui du ministre de l'intérieur, Edward MCROY, tenant de l'aile gauche du PDA, qui perd 2,5 points. Nous tirions la sonnette d'alarme le mois dernier, et cela se vérifie. D'ailleurs, nous lisons ici le résultat du sondage que son ministère proposait : 25 % des Armaréens sont pour la suppression de la peine capitale, et 35 % soutiennent le ministre. Le sort de ce dossier est intimement lié au ministre le plus détesté de ces derniers mois, et son avenir politique pourrait bien être scellé par cette réforme.
Sur un autre plan, il est notable de considérer la progression de Steven TREE, massivement porté par le Parti Républicain et moins déconsidéré par les autres courants, remonte doucement la pente. Une évolution qui pourrait, à long terme, donner une place au conseiller et trésorier du PR dans le coeur des armaréens ? Pour l'instant, la discrétion est le maître mot de l'ancien président du parti, et peut-être sa remontée n'est-elle que virtuelle, fondée sur cette discrétion et un "effet ROND" qui pourrait faire aussi long feu que "l'effet HARMANN" du mois dernier.

Oublié/haï
14- Alexander STEWART : 2,8 pts (↘)

Le syndicaliste STEWART, fervent militant de l'abolition, inaugure la catégorie du gouffre. Il est temps pour lui de se consacrer vraiment à la défense des travailleurs, qui est son métier, afin de redonner du sens à sa présence dans notre classement.