Cote de popularité - septembre 2013

Quel événement dans notre classement ! Le peloton a été remanié, après les scrutins du mois d'août. D'abord, Robert MOORE s'empare de la tête du classement, en demeurant au score du mois précédent. Après avoir connu une petite baisse de sa popularité qui plafonnait en rejoignant l'UCI, l'ancien président fédéral et actuel président de la Cour Suprême détrône le Grand Argentier de la Banque Nationale, Anatole PICSOU, qui a subi les foudres de certains de nos concitoyens pour le rôle qu'ils lui attribuent dans la hausse des loyers. Anatole PICSOU reste toutefois très populaire, bien qu'il soit passé de la première à la troisième place, et globalement la majorité de la population lui reconnaît les plus grandes qualités pour co-diriger l'économie armaréenne. Mais celui qui fait montre de la hausse de popularité la plus spectaculaire, c'est le très jeune retraité de la vie publique, l'ancien président fédéral Dean Kyles HORTON, qui amorçait déjà au mois dernier, après cinq mois de présidence, une remontée que nous vous annoncions et qui se concrétise au delà de nos attentes : il caracole maintenant en tête de notre classement, la nostalgie ayant fait son oeuvre et surtout, le temps ayant passé et le pouvoir lui ayant échappé, davantage de sympathie lui est manifestée par des citoyens de toutes tendances politiques, son bilan tout neuf étant reconnu et presque unanimement salué.

A la cordée
4- Mary HARMANN : 6,7 pts (↗)
5- Sam Duncan GÜTH : 6,4 pts (↘)
6- Paul GRISHAM : 6,2 pts (↗)
7- Edward McROY : 6,1 pts (↘)
8- Alphonso MARINELLI : 5,9 pts (↗)
9- Jake CLAYTON 5,8 pts (↗)
10- John CARRER : 5,2 pts (N)

L'effet de la présidentielle se dessine vraiment, et l'on commence à ressentir, après ce début de mandat démocrate, un net regain de faveur pour les membres du PDA. La présidente Mary HARMANN, tout juste élue n'aura sans doute pas à attendre tout un mandat pour accéder au peloton de tête : en effet, elle gagne un point de popularité, ce qui assied et consolide définitivement sa victoire, obtenue à une majorité relative conformément aux règles électorales en vigueur en Armara. Gare toutefois à ce que cette popularité soudaine ne s'évanouisse pas aussi vite qu'elle n'est venue, car le temps des heurts semble commencer par la présidente, ou du moins par son entourage. En effet, son ministre Edward McROY, qui quitta la Cour Suprême trop peu de temps après y être entré pour en gagner en hauteur, retombait de deux dixièmes de points en revenant à la vie publique, et ce avant même que le débat sur la peine de mort ne s'entame. En effet, ce débat qui fait presque l'unanimité contre la proposition d'abolition portée par le ministre McROY, risque d'entamer très fortement sa popularité vascillante.
Aussi membre du cabinet présidentiel, l'ancien candidat à la présidentielle Sam Duncan GÜTH est chassé du peloton de tête pour prendre la cinquième place, en perdant plus d'un demi-point de popularité. Pour beaucoup, sa candidature était en effet une "candidature du Parti Républicain déguisée", ce que l'intéressé a toujours, n'ayant pas demandé le soutien ni l'investiture du parti de Steven TREE. On peut aussi y voir un effet de son manque de présence dans la fonction de délégué à la culture qu'il occupe, ce qui fait sourire ses détracteurs qui avancent qu'un homme qui se voulait le président de la culture ne peut même pas assurer le poste de délégué. Le recteur de Palm Habor leur répond :

Si j'avais été élu, oui, sans doute j'eus été beaucoup plus actif. Mais comme j'en suis à finaliser la création de mon entreprise, en cours depuis le mois de juin, que je dois gérer la rentrée universitaire et le lancement de la Fédération Armaréenne de Raquette que je préside, tout comme je dois trouver un marché pour "De Tout Bois", je n'ai presque pas le temps de passer au ministère. Toutefois, je puis assurer que je serai très impliqué dans la deuxième moitié de la mandature en cours.

Pas d'effet "cabinet", en revanche, pour le président de l'UCI, Paul GRISHAM, qui gagne encore près d'un demi-point de popularité, en ayant changé de ministère : sa réforme précédente, très attendue et nécessaire, commence à porter ses fruits, sans qu'il se soit rendu responsable de la hausse des loyers, et son passage à un autre ministère ainsi que sa victoire aux législatives, et victoire politique puisque les membres de l'UPA sabordé semblent avoir rallié le ministre du Président HORTON, le confortent dans une posture d'homme d'Etat de quoi il est en droit d'attendre de grandes choses (voir le livre de Kay LOBEN, Le Maestro de la politique, attendu le 15 septembre par le service d'édition de "De Tout Bois".)
Les autres membres connus du PDA, le ministre Alphonso MARINELLI et le chef de groupe John CARRER, jouissent aussi de "l'effet HARMANN" à la présidentielle, sans que leur action propre ne semble en être responsable, à ce jour du moins.
Le représentant et président du Conseil Fédéral Jake CLAYTON, bénéficie lui aussi d'une bonne dynamique : il recouvre l'intégralité des points perdus en août en quittant son ministère. Sa courageuse, pour ne pas dire noble, attitude lors du sabordage surprise de l'UPA après l'échec des "patriotes"(*), et son passage à l'UCI, sont autant de points positifs qui le font saluer par la classe politique.

(* NDLR : nous nous permettons de mettre ce terme entre guillemets car définir les membres de l'UPA comme patriotes pourrait induire que les autres formations politiques (UCI, PR, PDA) ne le seraient pas. En aucun cas nous n'avons voulu contester leur sincérité aux soutiens du président HORTON)

A la traîne
11- Iam JERK : 4,7 pts (↘)
12- Steven TREE : 4,3 pts (↗)
13- Alexander STEWART : 3 pts (↘)

Encore un chassé-croisé entre Iam JERK et Alphonso MARINELLI : battu aux législatives, déchu de son fauteuil de président du Conseil Fédéral, sa parole publique amoindrie, le républicain quitte la "cordée" pour se retrouver dans le marais des personnalités mal aimées ou inconnues. Il est toutefois à noter que nous certains républicains, très déçus par les sondages, ont boycotté notre sondage. Peut-être les primaires républicaines auront-elles pour effet de rebooster le parti fondé par Robert MOORE ? A moins qu'elle n'aient le rôle de dernier sursaut avant le néant.
Toutefois, nous notons que le président du Parti Républicain gagne encore un demi-point de popularité, ce qui signifie qu'il est sur une bonne route : son accession au Conseil Fédéral, sa relative modération en virulence, et son poste de chef de parti n'en font pas quelqu'un de populaire, mais ont permis qu'il ne soit plus rejeté à la seule évocation de son nom.
Enfin, le syndicaliste Alexander STEWART, presque un inconnu, perd également quelques dixièmes.