Je remercie toutes les électrices et tous les électeurs qui se sont déplacés en masse lors du second tour, afin de m'élire au poste de Gouverneur de Syldavie du Sud, et de ce fait Conseiller Fédéral. Comme je l'ai fait jusqu'à présent, je tâcherais de m'investir pour les intérêts de notre état et pour ceux de la fédération.
J'ai pris la décision, au regard de l'élan qui s'est créé entre le premier et le second tour, ainsi qu'aux législatives, de me porter candidat à la Présidence du Conseil Fédéral, comme candidat de l'union et du pragmatisme. Notre pays doit faire face à des difficultés économiques qui nous appelle à l'action et à la réflexion. Les récents problèmes institutionnels ont été démonstratifs de lacunes et de procédures à réformer.
Fervent partisan de la conciliation, je soutiendrais un allègement progressif de notre législation pour favoriser les prises d'initiatives et les accords notamment au sein de l'entreprise. Nous devons apporter à la loi de la rigueur mais aussi de la souplesse et du bon sens. Nos relations internationales ayant été privilégiées sous le mandat précédent, je considère qu'il est temps d'axer nos priorités sur notre pays, sans pour autant fermer la porte aux autres nations. Je porterais une grande attention à toutes les questions et à toutes les sensibilités. Je n'ignore pas que mon parti l'ARM est arrivé en tête. Mais les actes devront rassembler au delà, parmi les bancs de l'Assemblée.
A l'heure actuelle, seul Anatole Picsou s'est déclaré candidat. Je tiens à lui témoigner mon respect et à lui indiquer que je suis honoré de faire concourir face à lui pour la Présidence. Je livrerais une campagne d'idées, loin de toute attaque personnelle et je pense qu'il en sera de même de son côté. A l'issue du vote, je respecterais la décision démocratique qui aura été prise. Que le meilleur l'emporte !
Vive la République Fédérale. Vive Armara.
Jonathan McPherson, Gouverneur de Syldavie du Sud.