Les élections qui se sont tenues le week-end du 3 au 5 mai 2013 ont brutalement changé la donne dans la Fédération.
Elles ont été l'occasion de plusieurs constats :
1) La percée de l'abstention, qui trois mois plus tôt était, ô record, nulle, et qui a concerné 24,98 % du corps électoral, soit près de 3 millions et demi de personnes. Ce chiffre interroge, car la campagne a été assez animée et bien menée, dans tous les camps. Il est vrai que les Armaréens n'ayant pas accès aux organes institutionnels à cause d'une opacité de la vie publique qu'on ne peut que déplorer, et les publications au Journal Officiel ayant été très faibles, sauf les derniers jours de la législature, alors que la situation du pays est assez remarquablement prospère, ils ont pu se dire qu'il était inutile que ça change ou que de toute façon les nouveaux élus ne feraient pas grand chose, ce qui peut expliquer cette massive bouderie des urnes.
2) Les résultats maintenant, que nous allons analyser un à un :
- Le grand gagnant de se scrutin est le Parti Républicain, repris par Paul Grisham des mains du Président Moore, qui avec plus de 4,9 millions de voix soit 40,93 % des voix obtient 82 sièges. C'est nettement plus qu'en juin 2012, dernière date de présence des républicains à une élections, où le PR stationnait à 26,4 % des voix. Ce vote spectaculaire peut s'expliquer par une campagne très active du nouveau leader Grisham, malgré les divergences internes qui sont apparues avec l'autre républicain en vue, Iam Jerk, lui aussi nouveau sur la scène politique et qui s'est distingué par quelques gaffes sur le nom de la Syldavie du Sud et la durée de la législature. Le PR a reconstitué son électorat en s'appuyant à 40 % sur les électeurs du PDA en février dernier, à 60 % sur l'UPA.
Paul Grisham
- Autre gagnant du scrutin, l'Union du Peuple Armaréen, qui perd toutefois sa majorité absolue en ne réunissant plus que 4,1 millions d'électeurs (34,42 % des voix), soit 69 députés, ce qui est une vraie chute par rapport à février où elle rassemblait 58,5 % des voix et 117 sièges. Nous l'avons dit, cette déroute et perte de près de la moitié de ses électeurs est due au retour d'un PR dynamique, face à une campagne avec ses longueurs du côté impérial, un unique meeting fleuve à Mallington de son leader Jake Clayton et une faible action législative, mais aussi à la renaissance du PR dont l'électorat avait par défaut reporté ses voix sur l'UPA.
Jake Clayton
- Le grand perdant reste le Parti Démocrate d'Armara, qui n'a su rassembler qu'environs 3 millions d'électeurs, soit 24,66 % des voix (moins que l'abstention !) et n'obtient plus que 49 sièges, soit une perte de près de la moitié aussi depuis février (83 sièges et 41,5 % des voix), due sans doute plus à la renaissance du PR qu'à son programme : en effet, lors de la dernière élection ou le PDA était confronté au PR, il ne glanait que 30 % des voix. Toutefois, l'activité du leader démocrate Marinelli au cours de la campagne a surtout frappé l'opinion pour ses attaques de vocabulaire lors des bourdes de Mr Jerk, ce qui peut être imputable à la défaite.
Edward McRoy, chef de fil du PDA
- Le vote blanc est bon dernier des suffrages, réunissant tout de même 1 million de voix (7,67 % du total) qui pourraient bénéficier à la formation politique qui saura la capter, un réservoir assez important qui pourrait peser sur la vie politique à l'avenir.
Sur ces entrefaites, tandis que le Président Horton nommait le deuxième gouvernement de son mandat, reprenant la Défense et les affaires étrangères, confiant à Jake Clayton (UPA) le Développement Social et l'Intérieur, et à Paul Grisham (PR) l'Economie, le Conseil Fédéral refusait sa reconduction au Perchoir à Edward McRoy (PDA), battu par Iam Jerk (PR) par 70 voix contre 41 le 10 mai, au cours d'un vote marqué par l'absention de l'UPA, en retard pour le scrutin, et 10 votes blancs ainsi que 2 pour McRoy dans les rangs républicains, ces députés ne se reconnaissant pas dans la ligne intégriste défendue par Jerk, ce qui fut l'occasion de huée de la part du jerkiste Paul Rond. McRoy fut toutefois nommé par Jerk Vice-Président du CF le 13 mai.
Le nouveau CF se montre depuis lors très actif, ayant engagé un vote sur la modification du Code Économique, relevant le plafond des salaires cumulables dans la vie publique, et qui a provoqué un débat très houleux, opposant les républicains jerkistes et les démocrates aux grishamiens (quoiqu'ils ne se soient pas exprimés longuement et que leur vote fera basculer le scrutin) et aux impériaux, amendement proposé par le député Edgar J. Peterson (UPA).
Le CF examine également deux autre projets, une réforme constitutionnelle portée par MM. les députés Jerk et Rond (PR) qui porte sur plusieurs articles et pourrait conduire à un référendum, où des rapprochement singuliers ont lieu, entre UPA et PDA sur certains points, UPA et PR ou PR et PDA sur d'autres ; et le Traité de reconnaissance mutuelle avec la CSH, pour lequel le débat est beaucoup moins agité et qui voit surtout des interventions de Jerk auquel répond Clayton, qui porte le projet.
Elles ont été l'occasion de plusieurs constats :
1) La percée de l'abstention, qui trois mois plus tôt était, ô record, nulle, et qui a concerné 24,98 % du corps électoral, soit près de 3 millions et demi de personnes. Ce chiffre interroge, car la campagne a été assez animée et bien menée, dans tous les camps. Il est vrai que les Armaréens n'ayant pas accès aux organes institutionnels à cause d'une opacité de la vie publique qu'on ne peut que déplorer, et les publications au Journal Officiel ayant été très faibles, sauf les derniers jours de la législature, alors que la situation du pays est assez remarquablement prospère, ils ont pu se dire qu'il était inutile que ça change ou que de toute façon les nouveaux élus ne feraient pas grand chose, ce qui peut expliquer cette massive bouderie des urnes.
2) Les résultats maintenant, que nous allons analyser un à un :
- Le grand gagnant de se scrutin est le Parti Républicain, repris par Paul Grisham des mains du Président Moore, qui avec plus de 4,9 millions de voix soit 40,93 % des voix obtient 82 sièges. C'est nettement plus qu'en juin 2012, dernière date de présence des républicains à une élections, où le PR stationnait à 26,4 % des voix. Ce vote spectaculaire peut s'expliquer par une campagne très active du nouveau leader Grisham, malgré les divergences internes qui sont apparues avec l'autre républicain en vue, Iam Jerk, lui aussi nouveau sur la scène politique et qui s'est distingué par quelques gaffes sur le nom de la Syldavie du Sud et la durée de la législature. Le PR a reconstitué son électorat en s'appuyant à 40 % sur les électeurs du PDA en février dernier, à 60 % sur l'UPA.
Paul Grisham
- Autre gagnant du scrutin, l'Union du Peuple Armaréen, qui perd toutefois sa majorité absolue en ne réunissant plus que 4,1 millions d'électeurs (34,42 % des voix), soit 69 députés, ce qui est une vraie chute par rapport à février où elle rassemblait 58,5 % des voix et 117 sièges. Nous l'avons dit, cette déroute et perte de près de la moitié de ses électeurs est due au retour d'un PR dynamique, face à une campagne avec ses longueurs du côté impérial, un unique meeting fleuve à Mallington de son leader Jake Clayton et une faible action législative, mais aussi à la renaissance du PR dont l'électorat avait par défaut reporté ses voix sur l'UPA.
Jake Clayton
- Le grand perdant reste le Parti Démocrate d'Armara, qui n'a su rassembler qu'environs 3 millions d'électeurs, soit 24,66 % des voix (moins que l'abstention !) et n'obtient plus que 49 sièges, soit une perte de près de la moitié aussi depuis février (83 sièges et 41,5 % des voix), due sans doute plus à la renaissance du PR qu'à son programme : en effet, lors de la dernière élection ou le PDA était confronté au PR, il ne glanait que 30 % des voix. Toutefois, l'activité du leader démocrate Marinelli au cours de la campagne a surtout frappé l'opinion pour ses attaques de vocabulaire lors des bourdes de Mr Jerk, ce qui peut être imputable à la défaite.
Edward McRoy, chef de fil du PDA
- Le vote blanc est bon dernier des suffrages, réunissant tout de même 1 million de voix (7,67 % du total) qui pourraient bénéficier à la formation politique qui saura la capter, un réservoir assez important qui pourrait peser sur la vie politique à l'avenir.
Sur ces entrefaites, tandis que le Président Horton nommait le deuxième gouvernement de son mandat, reprenant la Défense et les affaires étrangères, confiant à Jake Clayton (UPA) le Développement Social et l'Intérieur, et à Paul Grisham (PR) l'Economie, le Conseil Fédéral refusait sa reconduction au Perchoir à Edward McRoy (PDA), battu par Iam Jerk (PR) par 70 voix contre 41 le 10 mai, au cours d'un vote marqué par l'absention de l'UPA, en retard pour le scrutin, et 10 votes blancs ainsi que 2 pour McRoy dans les rangs républicains, ces députés ne se reconnaissant pas dans la ligne intégriste défendue par Jerk, ce qui fut l'occasion de huée de la part du jerkiste Paul Rond. McRoy fut toutefois nommé par Jerk Vice-Président du CF le 13 mai.
Le nouveau CF se montre depuis lors très actif, ayant engagé un vote sur la modification du Code Économique, relevant le plafond des salaires cumulables dans la vie publique, et qui a provoqué un débat très houleux, opposant les républicains jerkistes et les démocrates aux grishamiens (quoiqu'ils ne se soient pas exprimés longuement et que leur vote fera basculer le scrutin) et aux impériaux, amendement proposé par le député Edgar J. Peterson (UPA).
Le CF examine également deux autre projets, une réforme constitutionnelle portée par MM. les députés Jerk et Rond (PR) qui porte sur plusieurs articles et pourrait conduire à un référendum, où des rapprochement singuliers ont lieu, entre UPA et PDA sur certains points, UPA et PR ou PR et PDA sur d'autres ; et le Traité de reconnaissance mutuelle avec la CSH, pour lequel le débat est beaucoup moins agité et qui voit surtout des interventions de Jerk auquel répond Clayton, qui porte le projet.