Union Fédérale d'Armara - Forum RPG Politique
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Bienvenue en Fédération d'Armara !
Cette micronation francophone est membre de l'Archipel du Micromonde. Le background se base sur les Etats-Unis. Vous pouvez y incarner un ou plusieurs personnages. Inscrivez-vous pour vivre le rêve armaréen !

Plus d'inscriptions possibles, ce forum est désormais fermé mais reste toutefois consultable pour les archives ou le site internet. Pour tout ceux qui veulent nous rejoindre je les invite à venir ici : http://piree.forumactif.org/forum Toute les villes, rues et lieux du pays sont recréé là bas. Simplement les Armaréens seront désormais des Piréens. Mais leur lieu de résidence reste les 3 cantons de Missina, Romitois Virnéo. La syldavie du sud rejoint le canton de Edlée (a majorité Syldàve). Voilà à Bientôt.
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[AILE GAUCHE] Appartements privés de Dean K. Horton

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Description à venir...

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Jake composa le numéro de la ligne sécurisée et cryptée de Dean. Après trois tonalités, celui-ci décrocha :

- Dean ? C'est fait.

- Parfait.

- Excellente idée de mettre Harmann au pied du mur ! Elle t'est venue comment ?

- Naturellement. Tenir un siège est une stratégie dangereuse au combat. Mais il va forcément y avoir une réaction. Si Harmann persiste, elle perdra sa réforme constitutionnelle et en sortira affaiblie. Si Harmann entend raison, elle aura ce qu'elle veut, nous aussi et McRoy sera éliminé.

- C'est un coup de maître...

- Pas de réjouissances, il est encore trop tôt. Nous verrons bientôt si la stratégie s'avère payante. Mais les républicains vont sans doute suivre... à moins de se décrédibiliser.

- S'ils ne suivent pas ?

- Ils paieront l'ardoise le moment venu.

- Parfois tu me fais peur... pourquoi établir une stratégie pour tout ?

- Parce que sans stratégie, nul ne peut gagner.

- Je vois... j'ai lu ton interview... quelqu'un a mouchardé pour le mariage... pour la présidentielle et tout le reste... tu as une piste ?

- Non mais peu importe. Tout ça appartient au passé et personne n'ira fouiller là-dedans. Bon, tu as d'autres informations ?

- Euh... non, pas que je sache.

- Alors bonne nuit. Terminé.


Dean raccrocha. Jake eut un sourire. Son ami n'était jamais très loquace au téléphone... ni dans la vie réelle d'ailleurs. Il fallait vraiment le connaitre pour savoir ce qu'il pensait. Là, Jake savait qu'il avait McRoy dans le collimateur et qu'il allait tout faire pour l'écarter et l'empêcher de nuire. Oui, Horton l'impressionnerait toujours pour son esprit malin et stratégique. Il avait de la ressource... et si peu de sentiments.

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Quelle histoire... Jake rappela Dean à nouveau sur sa ligne sécurisée. Au bout de trois tonalités, il décrocha :

- Dean ! Ton plan a foiré ! Et maintenant je me retrouve dans la merde ! Les républicains nous ont tourné le dos et Harmann m'a dans le collimateur ! Sans compter que Paul n'a pas apprécié la manoeuvre ! T'en as d'autres de plans comme ça ?

- Le plan marche comme prévu.

- Je te demande pardon ?

- Le texte est soumis au référendum. C'est une réussite.

- Mais à quel prix ? Harmann va démissionner si le texte est rejeté !

- Dommage collatéral, ça arrive sur le champ de bataille.

- Tu plaisantes j'espère ?


Il y eut un grand silence, Clayton jura :

- Bordel ! Non tu ne plaisantes pas ! Tu es devenu cinglé ou quoi ?

- Tu vas baisser d'un ton immédiatement. Si Harmann démissionne, il y aura des élections anticipées. C'est tout. Cela n'a rien de dramatique. A supposer qu'elle démissionne. Entre les gestes et les actes, il y a un énorme fossé.

- Si j'avais su, je me serais jamais embarqué dans ton plan pourri.

- Hier, à la même heure, tu le trouvais merveilleux ce plan. Là, parce qu'il y a une légère contrariété, il est tout le contraire. Tu étais bien content de l'avoir hier pour avoir un levier de pression. La démission d'Harmann est un risque à prendre, Armara lui survivra. La discussion est terminée, il n'y a rien d'autre à ajouter. Terminé.


Il raccrocha. Jake resta pantois... ça c'était le bouquet ! De la colère, il fracassa le téléphone sur le sol en gueulant un "Enfoiré" bien sonore...

Anatole Picsou

Anatole Picsou
Personnage secondaire

Anatole Picsou

à Dean K. Horton

Monsieur,

Vos compte font apparaitre plusieurs anomalies qui déclenchent la mise en place d'un contrôle Fiscal. La Banque ainsi que le Ministère du Développement National, vont procéder à un contrôle minitieux de toute vos entreprises ainsi que des comptes associés. Je vous prierai de prendre contact au plus tôt avec mes services.


Cordialement A. Picsou.

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Dean revenait d'une paisible promenade dans le grand parc de son château lorsqu'il tomba sur le message d'Anatole. Il ne saisit pas bien en quoi il avait fauté mais il n'était pas inquiet. Il prit le téléphone pour contacter le banquier, son relevé de compte en main.

6[AILE GAUCHE] Appartements privés de Dean K. Horton Empty Le Courrier De Moore Ven 8 Nov 2013 - 9:33

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Réponse de la Cour Suprème:

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Dean posa la tondeuse sur le lavabo et se regarda dans le miroir. C'est le moment que choisit Ginger pour entrer simplement vêtue d'une chemise de nuit légère. Elle regarda Horton, torse nu, avec ses cicatrices qui lui plaisaient tant. Un petit sourire en coin et elle se glissa derrière lui :

- Je te préférais avec les cheveux longs.

- Tu apprendras à m'aimer avec les cheveux courts.

- Oui, mais ça te va moins bien.

- Peu importe, ça m'évitera les poux.

- Allons, tu exagères, tu n'es plus à l'armée, tu travailles à la Cour Suprême...

- Raison de plus très chère. Dans quelques jours, je vais devoir juger la plus belle pourriture oumouyenne du micromonde. Un monstre sanguinaire, que je vais prendre plaisir à condamner à la peine de mort. J'ai d'ailleurs été trop bon quand j'ai écrit ce code pénal... J'aurais du autoriser la mise à mort par fusillade.

- Ne sois pas un monstre, Dean... cet homme n'a pas agi seul. Tu devrais peut-être lui pardonner.

Horton fronça les sourcils et se tourna vers elle. Froidement il répliqua, en montrant ses cicatrices :

- Lui pardonner ? Tu plaisantes j'espère ! Combien d'hommes et de femmes ont été massacrés et torturés sous ses ordres ? Crois-tu qu'ils s'en sont sortis avec ça, eux ? Combien de destins et de vies ont été brisées par ces ordures ? Le pardon ne fait pas partie de la Loi, et c'est bien heureux. J'appliquerais stricto sensu le code pénal quand sa culpabilité aura été démontrée. Et crois-moi les preuves sont là. Il est coupable.

- Tu ne dois pas prendre parti... tu es Juge. Et puis comment peux-tu envisager la peine capitale alors que son abolition a été votée récemment ?

- Je ne prendrais pas partie, je jugerais en fonction des preuves. L'abolition de la peine de mort n'a pas été promulguée... pour l'instant. Elle est une stupidité gigantesque, ça ne m'étonne même pas qu'elle soit une loi démocrate. Ceux-là aussi sont un cancer pour le pays...

- Dit-il alors qu'il doit son poste de Président à la Cour Suprême à l'un d'entre eux.

- Harmann est aussi démocrate que je suis laxiste. Elle a seulement l'étiquette. Son action est dans la continuité de la mienne parce qu'elle sait que le programme de son parti est irréalisable. Elle a engagé les réformes là où je l'avais conseillé : dans nos institutions. Elle était la première à critiquer le système présidentiel et maintenant, elle siège sur son trône en le défendant bec et ongles. Elle est stratège, ça suffit pour lui attirer mon respect.

Ginger leva les yeux au ciel sans perdre son sourire. Elle s'avança vers Dean pour se coller contre lui et l'embrasser tendrement.

- Je vais finir par être jalouse d'elle si tu continues à en parler ainsi... A combien estimes-tu la probabilité que notre conversation se termine sur l'oreiller ?

- Est-ce une invitation à retarder mon départ ?

- Ca se pourrait bien, Sir Horton...

Elle se mordit la lèvre et attrapa Horton par la ceinture pour le conduire dans la chambre voisine. Il pouvait se le permettre, il avait le coeur léger maintenant que son plan était mis à exécution. Puisqu'il n'avait pu obtenir l'abandon de l'abrogation de la peine capitale, il en empêchait désormais la promulgation. Dans l'ombre et le secret absolu, il avait fait pirater le service de la Présidence Fédérale pour pouvoir condamner l'oumouyen à mort. Les pirates ne connaissaient pas son identité, s'il advenait que quelqu'un leur mette la main dessus, ils ne pourraient révéler qu'un nom : Faen Ot'Par, un pseudonyme à connotation oumouyenne. La boucle était bouclée. Serein, il se laissa guider au lit par Ginger avec laquelle il passa un long moment, très tendre.

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Réuni avec l'Etat-major des armées dans sa résidence privée de Laredo, Horton s'entretenait depuis quelques heures au sujet de l'organisation de l'Armée.

- Nos soldats ne sont pas suffisamment visibles. Nous avons une armée imposante, pourquoi n'est-elle pas montrée ?

- Excellence, ce n'est guère très populaire. Les civils n'apprécient pas l'étalage de notre puissance, ils interprètent cela comme du bellicisme.

- Depuis quand se soucie-t-on des erreurs d'interprétations, Général ?

L'homme se raidit, piqué au vif. Horton enchaîna, tranchant et déterminé.

- Les soldats de ce pays méritent que l'on parle d'eux, que l'on montre à quel point ils sont compétents et disciplinés. L'armée est au service de l'Empire, de chacun de nos citoyens. Elle n'est pas une honte !

- Hélas, la classe politique s'est toujours avérée frileuse dès que l'on en parle... le patriotisme est décrié, honni. C'est mal vu, même aux yeux du micromonde.

- Comment jugeriez-vous la situation, Général ?

- Je la qualifierais de... périlleuse.

- C'est parfait. Si c'est périlleux, c'est un terrain pour moi. Je vais doter l'Armée d'Armara de la puissance nécessaire pour l'exercice de sa mission. J'assumerais la responsabilité de cette démarche et je bataillerais pour que ça aboutisse à une réorganisation et à une modernisation.

- Mais les retombées risquent d'être...

- Elles seront ce qu'elles seront. Je ne vais pas brader notre puissance pour crier les pompes de politiciens pompeux et de pacifistes. C'est grâce à l'armée que nous avons pu protéger la Syldavie du Sud, que nous avons retrouvé Net Yo Mar. Nous serons capable de davantage d'exploits, je m'y engage. Disposez.

Il y eut une petite hésitation puis finalement l'état major quitta la pièce pour se faire escorter vers la sortie. Ginger et Dean restèrent dans la pièce.

- Es-tu sûr de prendre la bonne décision ?

- Oui.

- Dans ce cas pourquoi cet air soucieux ?

- Parce que je n'ai pas confiance en eux. Ils hésitent. Je sais de source sûre qu'ils sont défavorables à la démocratie directe. Des relents putschistes s'augurent.

- Putschistes dis-tu ? Ils te trahiraient ?

- Ils y réfléchissent encore, mais sans hésiter, oui, ils le feraient.

Horton effaça toute inquiétude sur son visage et froidement, il se leva pour déclarer :

- Je sais à qui faire confiance et quel sera leur timing. Ils pensent maîtriser les ficelles mais c'est moi qui les manipule. La réorganisation de l'armée va me permettre de purger tout ça et de placer des personnes de confiance aux postes cruciaux. Ce sera l'échec et mat.

Ginger le regarda quitter la salle. Elle le connaissait suffisamment bien pour savoir qu'il était redoutable dès qu'il avait quelqu'un dans son viseur.

Anatole Picsou

Anatole Picsou
Personnage secondaire

Taxe foncière :

Monsieur,
Vous êtes le propriétaire d'une résidence sur l'état de Missina, selon la loi sur l'immobilier, vous êtes redevable de 400*100 = 40 000 Amaryls payable auprès de l'état de Missina, Cpte n° 101115.

Conscient que la somme qui vous est réclamé est exorbitante, nous vous proposons de ramener cette taxe à 50 Am£ par PP. Donc 400*50 : soit 20 000 Amaryls suivant l'échéancier suivant :

10 000 Amaryls de suite,
Le reste suivant un paiement mensuel de 1 667 Am£/ mois

Restant à votre disposition, je vous prie de croire monsieur en nos plus sincères salutations.

Anton Charles,
Gouverneur de Missina.

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Invité

Monsieur,

J'ai procédé ce jour au règlement intégral de la somme qui m'a été demandé. Opération n°101115.

Dean K. Horton,
Empereur d'Armara.

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